Bruxelles à chacun ses OGM

Publié le par regales.over-blog.com

 

La Commission européenne propose d’ouvrir le marché européen à des OGM non-autorisés et non-testés

Les Amis de la Terre Europe se sont procurés des documents de la Commission européenne dévoilant son intention d’ouvrir les portes de l’Europe à l’importation d’aliments modifiés génétiquement (GM) et non-autorisés pour l’alimentation animale et humaine. Cette proposition de changement de la politique de l’Union européenne répond directement aux pressions des industriels pour affaiblir les règlements sur la sécurité des OGM en Europe.

Les documents révèlent que la Commission a présenté aux Etats-membres une nouvelle proposition dans le but de changer la législation sur les produits GM destinés à l’alimentation animale et humaine. Cette proposition qui doit être discutée lors d’une réunion des Etats-membres le 15 novembre 2010, sape la politique de tolérance zéro puisqu’elle autoriserait la présence de traces de plantes GM non-autorisées dans les importations à destination de l’Europe (avec un seuil de 0,1%). En acceptant cette proposition, l’Union européenne ouvrirait dans les faits, ses portes à des plantes GM qui ont été ni autorisées, ni testées pour leur innocuité dans aucun pays au monde.

Pour Mute Schimpf de la campagne Alimentation des Amis de la Terre Europe « La Commission européenne cède face aux tactiques d’intimidation de l’industrie des biotechnologies et s’apprête à ouvrir le marché européen à des produits GM pour l’alimentation humaine et animale, non-autorisés. La réglementation européenne sur les aliments GM a pour but de protéger l’environnement ainsi que les citoyens européens. Le droit des citoyens de refuser ces produits GM doit être respecté. Les Etats-membres devraient rejeter cette proposition de la Commission et maintenir la règle de la tolérance zéro.»

Pour Christian Berdot référent des campagnes OGM et Agrocarburants des Amis de la Terre France: «Au lieu de suivre la proposition de la Commission, les Etats-membres devraient se poser la question suivante: «Qui sera tenu responsable d’avoir approuvé la présence d’OGM non-autorisés et non testés, si des problèmes de contamination se présentent?». En voulant faire plaisir aux industriels, la Commission entraîne les Etats-membres dans une voie juridiquement très risquée.»

Source Les amis de la terre

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